Fiscalité de l’assurance vie

Fiscalité de
l'assurance vie

Définition et principe

L’assurance vie est un support qui bénéficie d’un cadre fiscal privilégié tout au long de la détention du contrat.

Phase d’épargne :

En France, toute création de valeur (par le travail ou la création d’intérêts et de plus-value) génère de l’impôt.

Les livrets bancaires sont donc imposés sur le revenu pour la part d’intérêt généré à l’exception du livret A.

Concernant l’assurance vie, les intérêts générés pendant la phase d’épargne ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu.

Plus encore, à l’exception des intérêts générés par le fonds euros, les intérêts sont aussi exonérés de prélèvements sociaux (17,2%). Il n’y a aucune déclaration des intérêts annuelle à faire au moment de la déclaration de revenus.

Une règle : Si aucun retrait, alors aucun impôts.

En cas de rachat :

En cas de rachat partiel ou total, il faut comprendre 2 principes à retenir :

Une assiette d’imposition largement minorée :

  • Chaque retrait sur votre contrat est composé de capital et d’intérêt
  • Seule la part des intérêts de votre retrait est imposée.
  • Ce mode de calcul réduit considérablement l’incidence de l’imposition !

Une imposition dégressive :

  • Avant 8 ans : PFU 12.8% (ou intégration à l’impôt sur le revenu (IR)
  • Et après 8 ans de détention, bonus supplémentaire : o
    • un taux d’imposition à 7,5% (ou intégration à l’IR)
    • et un abattement forfaitaire annuel permettant de bénéficier d’une exonération totale jusqu’à 4 600 € d’intérêt ou 9 200 € pour un couple
  • Prélèvements sociaux : 17,2%

Pour tous les versements effectués avant 70 ans :

  • Exonération totale jusqu’à 152 500 € pour chacun de vos bénéficiaires
  • Au-delà, un taux forfaitaire de 20% par bénéficiaire (y compris hors du « cercle familial »)

Pour les versements effectués après 70 ans :

  • aucune fiscalité jusqu’à 30 500 € de versement (abattement global à répartir pour l’ensemble des bénéficiaires)
  • au-delà, application du régime de droit commun des successions (taux et abattement en fonction de la qualité du bénéficiaire)
  • A retenir : l’ensemble des intérêts est totalement exonéré !

Il y a donc un abattement allant jusqu’à 152 500 € par enfant transmis via assurance vie, qui vient en sus du plafond de succession de 100.000 € par enfant tous les 15 ans (pour le reste du patrimoine financier et immobilier).

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